A l'aéroport, je t'ai salué avec mes deux bras. Tu ne m'as pas vue. Il m'est arrivé de jouer ce petit jeu avec toi. Je t'ai suivi à la direction parallèle et je savais que l'on se retrouverait au bout d'un moment. Je t'ai regardé avancer un peu maladroitement comme un grand garçon. Tu semblais ne pas être sur de ton pas car j'étais tout ce que tu connaissais sur cette île. Moi, je t'ai trouvé un inconnu très familier. C'est normal. Ce n'étais que notre troisième rencontre. Nous sommes les amoureux qui s'aiment avec le fort esprit au lieu de la présence physique.
Je veux te dire combien je tiens à toi et ce n'est pas parce que je vais partir bientôt. J'ai simplement peur que tu ne le saches pas. Lorsque je t'aime tellement fort, tu ne peux pas l'ignorer. Je sais que tu as enlacé mon bras avec le tien et mis ma tête sur ton épaule dans le bus car je ne me suis pas empéchée de me cogner contre la vitrine dans mon sommeil. Je dormais mais je savais tout. C'était en ce moment que je me suis dit qu'il me fallait te garder à mon côté pour que je ne sois pas blessée. Personne ne pouvait m'émouvoir plus lorsque tu m'as dit que tu ne voudrais pas monter Taïpei 101 tout seul. Tu préfères le réserver pour la visite prochaine au lieu d'y aller sans moi. J'aime être à ton côté lorsque tu conduis dans les rues à Taïwan. Je sais que je peux te faire confiance même si ce sont les rues marquées en une langue que tu ne connais pas du tout. Je te crois lorsque tu me dis que l'on a tout le temps dans le monde. On peut s'explorer à notre allure doucement. Si tu ne me cherches pas lorsque je suis en colère contre toi, je mourrais d'un coeur brisé. Bien que je me dise la bêtise que je n'ai pas besoin de toi du tout, je comprends que c'est totalement le contraire. Il n'y aurais pas un autre homme dans ce monde qui me traiterait comme une reine à part toi.
Je veux m'avancer dans la vie avec toi soit en voiture, soit en avion, soit à pied, tant que l'on est toujours ensemble, amoureux. On a passé quelques arrêts mais cela ne suffit pas. Tu vois, il y a encore des milliards d'arrêts qui nous attendent. Ils crient, "On veut vous voir comme un couple." Tu vas venir avec moi n'est-ce pas?
C'est notre quatrième rencontre, cinquième rencontre, sixième rencontre, dixième rencontre, centième rencontre...Et je t'aime toujours...
Saturday, August 06, 2005
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